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Création pluridisciplinaire sur le consentement

Le projet VANILLE est un projet de création artistique pluridisciplinaire et déambulatoire à destination des adolescent·es sur le thème du consentement.

Le titre VANILLE fait référence à l’expression qui désigne une sexualité « conventionnelle », « ennuyeuse » mais aussi douce, en opposition au “BDSM” (pratiques sado-masochistes). Mettre en avant le « VANILLA » permet de décorréler les pratiques sexuelles de la violence et d’offrir d’autres imaginaires dans lesquelles le plaisir partagé, l’égalité, le respect et le consentement peuvent être mis à l’honneur.

En travaillant sur les représentations de la sexualité dans les objets culturels, mais aussi en partant de témoignages personnels nous souhaitons créer une forme originale qui mêlera des installations plastiques, des scènes de théâtre, de la danse et de la musique. Plusieurs thématiques seront développées comme les premières relations amoureuses, la protection sexuelle, la notion de “culture du viol” avec comme question centrale le consentement et les violences sexuelles.

Distribution

Mise en scène, chorégraphie et texte Laureline COLLAVIZZA
Conception et interprétation Krystel BEAUCHÊNE, Agathe DE WISPELAERE, Francesco CALABRESE, Natassia CABRIÉ- KOLSKI et Laureline COLLAVIZZA 
Créations plastiques et scénographie Lika GUILLEMOT
Illustrations Cécile Gariépy


Théâtre forum
Tout public à partir de 13 ans

Les poils, en avoir trop ou pas assez… Les poils, qu’on supprime ou qu’on espère…

Aliénor, 15 ans, souffre d’ hypertrichose, c’est-à-dire d’un excès de pilosité… Enzo, lui, est toujours imberbe à 16 ans.

Les poils, envahissants ou au contraire absents sont une porte d’entrée pour comprendre les normes de différenciations sexuelles auxquelles sont soumis nos deux protagonistes. 

Quand la situation pour Aliénor puis pour Enzo arrive à un point de blocage, le joker demande au public d’intervenir. Les spectateur.trices pourront, à travers ces deux histoires, expérimenter d’autres issues et tenter de faire bouger la situation sur le plateau. Et, peut-être, en observant et en participant à ces tentatives de changements auront-ils envie d’agir différemment dans la vie réelle…

MAUVAIS POILS invite à s’interroger sur les normes imposées aux corps et sur les tabous qui en résultent.

Texte, mise en scène Laureline Collavizza
Interprétation Francesco Calabrese, Laureline Collavizza, Krystel Beauchêne, Johanna Levy et Agathe De Wispeleare
Costumes et accessoires Lika Guillemot

Soutiens Région Ile de France (Aide contre les discriminations), Mairie du 12ème arrondissement de Paris, Ménagerie de Verre (dans le cadre des Studiolab), du Théâtre au fil de l’eau de Pantin (dans le cadre du Tremplin Nouvelles Ondes), de la SPEDIDAM, Réseau RAVIV
En partenariat avec Citoyenneté Jeunesse

Teaser

Photos

Photos Jérôme Barbosa

Quelques retours des enseignant.es

« J’ai adoré le format, c’est juste génial. Qu’ils puissent prendre la parole, s’investir dedans, c’est concret. (…) C’est très riche parce que ça a vraiment une autre portée que juste parler de choses qu’on voit. (…) C’est ce qu’ils vivent tous les jours, ces deux situations me paraissent super intéressantes. »

Sandrine Prato – Lycée Henri Bergson – Paris 19

“Toutes les élèves qui sont intervenues, ça les a aidé. Elles se sont exprimées. (…) Ça les touche. Et de pouvoir intervenir c’est très intéressant.”

“Elles se sont retrouvées beaucoup dans les rapports parent-enfants dans la pièce d’Enzo. Il y avait au début des réticences. Et au final, elles se sont senties touchées par le sujet, ça leur a plu et moi les retours que j’ai eu c’était vraiment que du positif. Elles ont vraiment aimé.”   

Lycée des métiers Virginia Henderson – Arnouville (95)

“Les élèves ont trouvé que les acteurs jouaient vraiment super bien. »

“Les garçons ont dit que c’était un sujet qui les touchait [le poil NDLR]. Sur le fait de pas avoir de barbe… et c’est vrai que ça, je ne l’avais jamais en tête. Ils m’ont dit: “on se fait moquer”. C’était bien de l’aborder.”

“C’est une bonne expérience. La manière dont c’est construit, avec le fait de faire un brainstorming, de réfléchir ensemble, ça engage les discussions entre eux (…) Et ensuite ce théâtre collaboratif c’est vraiment bien. ”

Lycée Jean-Pierre Timbaud – Aubervilliers (93)

“Pouvoir faire venir le théâtre à l’école, c’est le grand luxe ! (…) Pour eux les changements de costumes, les changements de personnage, il y a un côté magique.”

Lycée Léonard de Vinci – Bagneux (92)

Quelques retours des élèves

« J’ai bien aimé la pièce car elle est très réaliste. Ça m’a fait beaucoup rire. »

« J’ai aimé la façon dont [le spectacle, NDLR] abordait les sujets importants avec humour. Le concept du théâtre forum était très intéressant et permettait aux personnes de s’exprimer et de donner leur avis. »

« J’ai trouvé ça génial qu’on puisse passer sur scène et qu’on puisse dire ce qu’on veut pour faire changer les idées des personnes. » 

Lycée Elisa Lemonnier – Paris 12

« J’ai personnellement beaucoup participé aux scènes de théâtre et c’est vraiment cool de jouer à l’impro. Les comédiens sont super gentils et nous mettent à l’aise. »

« J’ai beaucoup aimé ce moment, la pièce était super bien jouée, les improvisations également. (…) Ça aide à prendre conscience réellement de la réalité. »

Lycée Henri Bergson – Paris 19 

« J’ai trouvé que les comédiens se mettaient parfaitement dans la peau des personnages et avaient beaucoup d’humour. » 

Lycée Gustave Eiffel – Gagny (93)

Porteurs d’une symbolique profonde, ancrés dans l’inconscient individuel et collectif, les cheveux parlent de l’histoire personnelle et de celle de l’humanité. C’est sensible, les cheveux. Ça révèle un caractère, une culture, un statut. Ça porte une mémoire, une tradition. Ça trahit. Ça occupe. Ça préoccupe. Et si on donnait la parole aux décoiffés, aux crépus, aux crêtés, aux chauves, aux obsessionnels, aux fétichistes, aux voleurs de tresses, aux vendeurs de mèches, aux résistants capillaires ? Juste pour voir, où vous en êtes, vous, avec vos cheveux.

Conception, texte et interprétation Laureline Collavizza et Julie Fonroget
Conception, créations textiles et capillaires Lika Guillemot
Conception, lumières et scénographie James Brandily
Librement inspiré des « Sens du poil », Christian Bromberger – CREAPHIS EDITIONS
Son Rémi Berger
Photos et collaboration artistique Yann Kukucka
Production Brouha Art
Co-production Le Claje
Avec le soutien de Sandrine Mazetier, députée des 12ème et 20ème arrondissements de Paris, RAVIV – Réseau des Arts Vivants en Ile de France (dans le cade du partage d’espaces), SPEDIDAM
Durée 1h15

Teaser

Photos

Photos Sydney Klasen

Presse

« Le cas de Marie-Madeleine est un des clous du spectacle … La pièce file avec légèreté ….et on sort convaincu de l’importance du sujet, pas du tout capillotracté. » Marie-Pierre Ferey AFP / Le Point / l’Express / La Croix

« Voici une étonnante réflexion sur les chevelures, qui en disent bien plus long qu’il ne paraît souvent. (…) L’originalité du propos, qui n’hésite pas à s’interroger sur les mèches que l’on cache sous un chapeau ou sous un foulard, est indéniable.  » Gérald Rossi L’HUMANITE

« Les cheveux sont à l’honneur à la Manufacture des Abbesses à Paris ….la Cie Brouha art ….coiffe tout le monde au poteau en cette rentrée  et arrive en force avec son spectacle « Cheveux » » Jane Villenet FIP

« En cette rentrée théâtrale direction Montmartre, à Paris. La Manufacture des Abbesses programme « Cheveux », une pièce joyeuse et sans tabou. Se moquant des conventions et pointant les pressions sociales liées aux cheveux, l’humour prédomine la forme, mais le fond ne reste pas moins sérieux. » Muriel Maalouf RFI

« Avec délicatesse, le duo met des mots sur un sujet moins ordinaire qu’on ne le croit. Un moment original et engagé pendant lequel on rit et on réfléchit. A voir ! » Alice Babin LA VIE

« Original, drôle et intelligent, ce spectacle parvient, en un temps court (1h15), à évoquer le cheveu dans ses aspects esthétiques, politiques, religieux, sociaux ou idéologiques…En partant de cas individuels, les scènes se succèdent pour atteindre la dimension collective et culturelle du cheveu.  » Véronique Smée ATLANTICO / CULTURE TOP

« Servi par un éclairage subtil, une bande-son énergique et des vidéos kitschissimes, la mise en scène efficace se nourrit des images documentaires qui laissent sans voix (…) Un vrai bon moment de partage, où l’on se poile en réfléchissant, servi par des comédiennes tantôt drôles, tantôt émouvantes, qui saluent un public conquis en montrant, enfin, leurs vrais cheveux. » JLT CORSE MATIN

« Après avoir ri, réfléchi et froncé les sourcils devant Cheveux, vous observerez les vôtres et ceux des autres avec une attention redoublée. » Cécile Strouk RUE DU THEATRE

« Il semble que les conceptrices du spectacle aient opté pour la fibre affective. Du coup, nous pouvons sans nous arracher les cheveux éprouver combien l’affect supervise les comportements humains socio-culturels, politiques ou existentiels. « Evelyne Trân  LE MONDE.fr

« Sans prétendre faire le tour de ce vaste thème, les interprètes l’abordent sous des angles variés, toujours avec humour et endossent avec talent tous les rôles, glissant d’un personnage à l’autre… En une heure quinze, les auteures tressent une comédie légère mais non sans profondeur…  » Mireille Davidovici  THEATRE DU BLOG

« Par une succession de sketchs dynamiques et toujours drôles « Cheveux » propose un 180 degré de ce qui s’impose au fil du spectacle comme un objet symbole en cela qu’il est au centre de nos imaginaires et de nos vies. Le pari ambitieux est gagné. » David Rofé-Sarfati TOUTE LA CULTURE

« C’est à la fois signifiant et rieur et chacun peut s’y reconnaître, sans risquer de s’y blesser. Un beau spectacle plein d’humanité et de tendresse.  » SPECTACLE SELECTION

 » « Cheveux » est une œuvre originale. Laureline Collavizza et Julie Fonroget savent remarquablement se démener, changer souvent de tenue et de postiches, se transformer et se mettre en danger. » Philippe Person FROGGY DELIGHT

« En une heure, les deux comédiennes montrent que derrière les cheveux, élément ô combien banal de la pilosité humaine se cachent des légendes, des histoires, des significations diverses et variées… Instruire et plaire se tressent sans jamais s’emmêler, saisissez donc par les cheveux l’occasion de voir ce spectacle ! » Ivanne Galant REG’ARTS

« Laureline Collavizza et Julie Fonroget lissent tout en les emmêlant  avec un plaisir malicieux les multiples facettes symboliques de ces filaments colorés qui nous couronnent, nous caractérisent et révèlent.… » Sarah Franck Arts Chipels

PERFORMANCE ARTISTIQUE

Laureline Collavizza, comédienne / metteuse en scène et Lika Guillemot, plasticienne, interrogent la laïcité en confrontant des figures politiques, religieuses et culturelles. En utilisant le vêtement comme signe à la fois de l’espace public et de la singularité de chaque être humain, elles cherchent à brouiller les pistes, à défaire les stéréotypes. Les voix et les mots qui jaillissent de ces figures sont autant de chansons, de pensées, d’émotions morcelées et éparpillées dans les nombreux corps qui forment un pays. Il s’agit de bousculer le regard et l’écoute afin de remettre en question notre conception de la laïcité, de la tolérance et de l’altérité.

Conception et interprétation Laureline Collavizza
Conception et réalisation plastique Lika Guillemot
Collaboration dramaturgique Marek Kubista
Production Le Claje, Brouha Art

Durée 30 min

Teaser

Photos

Photos Lika Guillemot

Presse

« Laïcité prend la laïcité là où elle est maintenant : dans le corps de la femme et son vêtement. Ce corps qui, au fond, ne va jamais. Trop présent, mon corps est médiatique, nous explicitent les « FEMEN » dans cette performance. »

Orélien Péréol AGORA VOX 

TÉLÉCHARGER LE DOSSIER DE PRÉSENTATION DE LAÏCITÉ

« Un poison violent, c’est ça l’amour. Un truc à n’pas dépasser la dose. » Serge Gainsbourg

Le « coup de foudre » renferme en lui bien des mystères. Quelle est cette déformation sensorielle qui sacralise un être au point que je suis soudainement prêt à (tout) sacrifier ? La foi en l’amour a-t-elle supplanté la foi religieuse ?

Malgré la récupération commerciale de la rencontre amoureuse et la lucidité qui caractérise l’individu contemporain, l’espoir irrationnel de trouver l’âme sœur ne reste-il pas réel ? La fusion qui bouleverse si profondément l’identité n’est-elle pas à la fois ce que je redoute et ce que je désire ?

La pièce est conçue comme une cérémonie dans laquelle l’amour est invoqué, célébré, décortiqué. Les mélanges de références traditionnelles, romantiques ou modernes nous permettent de faire état d’un imaginaire collectif qui peut nous (trans)porter comme nous submerger ou nous limiter.

Mise en scène et dramaturgie Laureline Collavizza
Ecriture collective librement inspirée de Philtre d’Amour de Tobie Nathan, © Odile Jacob, 2013, Le Banquet de Platon, Je t’aime à la philo d’Olivia Gazalé © Editions Robert Laffont, 2012, La femme seule et le prince charmant de Jean-Claude Kaufmann.
Avec Julie Fonroget, Johanna Levy, Patrick Entat, Stéphane Guirriec, Cyrille Labbé en alternance avec Pierre-Benoist Varoclier
Musique Julien Mélique, Stéphane Guirriec, Charles Guénot
Sociologie Jérôme Gaillaguet
Lumières Fred Moreau
Costumes Lika Guillemot, assistée de Chloé Courcelle
Conseils en odeurs Stéphanie Tran
Production, diffusion Valentine Gérinère
Durée 1h25
Soutiens et partenariats SPEDIDAM, RAVIV, Réseau des Arts Vivants en Ile-de-France, La Générale et le Centre National de la Danse, BIOCOOP REPUBLIQUE, primaterra

Teaser de COUP DE FOUDRE

Photos

Photos Yann Kukucka, Philippe Dufour et Jean-Marie Collavizza

Presse

« Laureline Colavizza propose de décortiquer cette expérience en mêlant danse, chant, musique, bruits, voix mais aussi odeurs. Un spectacle qui s’adresse à tous nos sens, nous plongeant au cœur du processus amoureux. »
Ivanne Galant – REG’ARTS

« La dramaturgie du spectacle, extrêmement bien ficelée nous donne à entendre de grands textes, autant d’échos sensibles et sensés qui résonnent dans notre cœur, longtemps après avoir quitté le théâtre. La démarche de Laureline Collavizza vise à faire émerger un théâtre qui se situe à mi-chemin entre le fictionnel et le documentaire. »
Sacha Perry – L’OEIL ANALOGIQUE

« D’une grande énergie vitale, joyeuse et débridée, toujours profonde, sérieuse sans jamais se prendre au sérieux. C’est un vrai régal de fête théâtrale. »
Orélien Péréol AGORA VOX

« Ce « Coup de foudre » est un philtre d’amour dont les ingrédients s’accordent à merveille. » 
Margaux Subra-Gomez – LA PROVENCE

Avignon 2015: Le spectacle le plus amoureux – web reportage
Hélène Combis-Schlumberger – FRANCE CULTURE 

« Échange à cœur battant avec Laureline Collavizza qui met en scène la nouvelle création de la compagnie. » 
Cathia Engelbach – THEATRORAMA

Les femmes, après avoir lutté pour porter des pantalons et s’affranchir de contraintes physiques et sociales ; reviennent à la jupe et portent même la minijupe, cette fois-ci comme un symbole de liberté, exposant les parties du corps qu’elles souhaitent. La jupe est paradoxale : elle est clivante et libératrice à la fois. Le concept de féminité lui-même est complexe, il peut être aujourd’hui vécu comme un pouvoir sur l’homme (pouvoir de séduction) mais il reste subordonné et enchaîné au désir de l’homme et à la loi du marché.

Et le masculin ? Si les femmes portent des pantalons, pourquoi les hommes ne porteraient pas des jupes ? La danse nous permet d’explorer les contradictions qui se logent dans le corps. La jupe est pour nous une matière chorégraphique qui permet de mettre en miroir le corps normé et le corps pulsionnel, le corps social et le corps sauvage, le corps humain et le corps animal.

Montage de texte, mise en scène Laureline Collavizza
Jeu Julie Fonroget
Danse chorégraphie Stefania Rossetti
Habillage sonore Laureline Collavizza
Lumières Anne Muller, Tom Honnoré
Collaboration artistique Estelle Meyer, Johanna Levy, Diego Lipnisky
Costumes Florence Kukucka
Montage de textes d’après Ce que soulève la Jupe, Christine Bard, La Domination Masculine, Pierre Bourdieu, Le deuxième sexe, Simone de Beauvoir, La prise de robe, Ovida Delect, Femmes Qui Courent Avec Les Loups, Clarissa Pinkola-Estes, Le harem et l’Occident, Fatema Mernissi
Production Brouha Art,
Partenariats Espace 19, Centre National de la Danse, Micadanses, Aide Paris Jeunes Talents, Spedidam, nos mécènes d’Ulule
Durée 1h

Teaser de JUPE

Teaser Arthur Lefol

Photos

Photos Yann Kukucka

Presse

« Pas de récit ici, mais une succession de tableaux non chronologiques, qui font s’entrechoquer les définitions et leurs paradoxes, les avancées et les régressions, le conflit et la libération d’un corps féminin pensé autant comme un objet social que comme un territoire mythologique[…]. Si le spectacle glace parfois quand il rappelle la misogynie d’État, d’un temps pas si lointain, il ne se complait pas à faire du corps féminin une victime. Il s’agit ici d’interroger des normes plutôt que d’asséner des vérités. Avec malice, le montage des textes alterne théorie et pratique, obligeant constamment le spectateur à reconsidérer sa position. » Renan Cros TESS MAGAZINE

« Il s’agit en somme d’un spectacle riche dont l’ambition didactique est assumée. Le dispositif de montage des textes/corps/voix n’est pas seulement ingénieux ; il renvoie intelligemment le spectateur à son propre rapport à la jupe et à l’habit (dit) féminin. » Sullivan Caristan – LES HEURES PERDUES

« On ressort forcément de là en interrogeant les stéréotypes et le diktat de la beauté qui nous écrasent. Un spectacle à voir, pas uniquement pour les filles mais aussi pour ces messieurs qui voudraient voir un peu plus loin que sous les jupes des filles… » Ivanne Galant – REG’ARTS

« Les images scéniques, les mots et les sons contribuent tous à aiguiser notre réflexion autour de l’égalité des sexes. Et la jupe, emblème du spectacle, ne sera jamais vue exactement de la même façon, ni lorsqu’elle est portée par les filles, ni lorsqu’elle est portée – et assumée – par les garçons. » Anne Losq – LES TROIS COUPS

« L’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art. »   Robert Filliou

Présentation

La Compagnie Brouha Art, née en 2007, est implantée à Aubervilliers. Elle crée des spectacles hybrides connectés à des problématiques contemporaines dans lesquels la participation du spectateur est questionnée. Après plusieurs textes de théâtre contemporain et des adaptations de romans, la compagnie tend désormais vers une démarche documentaire en collectant des textes non littéraires (sociologie, psychologie, philosophie,…) comme point de départ de travail. Les thèmes qu’elle aborde dans ses dernières créations sont en lien avec le féminisme et l’écologie.

Historique

2007: la compagnie monte son premier spectacle, Les Quatre Jumelles de Copi, mis en scène par Laureline Collavizza.

2008: la Compagnie crée Les Présidentes de Werner Schwab au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique dans le cadre d’une carte blanche et repris au Théâtre de la Jonquière.

2009: elle adapte, pour le théâtre, le roman Pantagruel de François Rabelais en mobilisant de nouvelles disciplines: la marionnette, la magie et la vidéo. Ce spectacle, créé au Théâtre des Halles est repris à la Loge, a été joué pendant trois ans, une trentaine de fois, à Paris et en province.

2011: Brouha Art s’associe avec la Compagnie Esprits Bariolés pour créer une pièce jeune public, Les Pourquoi de Léo écrit par Krystel Beauchêne. La pièce, créée au Théâtre Pixel a tourné pendant six ans.

2013: la Compagnie monte  Débris de Dennis Kelly à la Générale Nord-Est. Cette fois, Laureline Collavizza choisit de travailler sur la matière sonore avec la participation de deux musiciens expérimentateurs de sons.

2014: pour la Journée Internationale des Droits des Femmes, la Compagnie crée JUPE une pièce documentaire avec une danseuse, une comédienne et une chanteuse sur les contradictions que soulève la jupe. Le projet, créé au Vent se Lève et repris au Théâtre de Belleville a tourné en France et à l’étranger.

2015: dans COUP DE FOUDRE, créé au Théâtre de Belleville et repris à La Générale Nord-Est, au festival d’Avignon et à Monaco, Laureline Collavizza fait de nouveau cohabiter danse, musique et théâtre pour construire une pièce originale sur la rencontre amoureuse.

2016: sous l’impulsion du CLAJE et de la Mairie du 12ème arrondissement de Paris, Laureline Collavizza et Lika Guillemot créent une performance, LAÏCITE, dans laquelle elles confrontent les corps et les voix religieuses, culturelles ou politiques. Cette performance donne ensuite lieu à une vidéo interactive qui sera exposée, notamment Moyens du Bord.

2017: CHEVEUX est créé à la Manufacture des Abbesses et reprise notamment au Théâtre Victor Hugo à Bagneux. Cette pièce documentée sur les problématiques capillaires est écrite et interprétée, par Julie Fonroget et Laureline Collavizza.

2018: en travaillant sur les questions capillaires, la compagnie décide de prolonger ces réflexions en créant une pièce participative sur le thème des poils, MAUVAIS POILS. Une maquette a été d’abord été présentée au Théâtre au fil de l’eau dans le cadre de Nouvelles Ondes, puis le travail, en partenariat avec Citoyenneté Jeunesse, et avec le soutien de la Ménagerie de Verre et la ville d’Aubervilliers a abouti à une forme légère qui sera jouée dans les lycées franciliens avec le soutien de la Région Ile de France dans le cadre de la lutte contre les discriminations sexistes.

2019: le Snap Orchestra, un sextet spécialisé dans la musique improvisée demande à la metteure en scène Laureline Collavizza de concevoir la mise en scène de ROCK YOU, un concert participatif. En co-production avec Les Cuizines de Chelles, la création a eu lieu le 5 mars à File 7.